Les lois Guizot et Falloux, ou l’école des filles à petits pas

La loi Guizot (1833) : Cette loi historique oblige les communes à financer des écoles primaires… mais ne mentionne pas les filles ! Seules 20% d’entre elles sont scolarisées en 1840, souvent dans des « écoles de tricot » tenues par des religieuses.

Le rôle des congrégations : Les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul deviennent les principales éducatrices. Leurs méthodes ? Catéchisme, couture, et obéissance. Les garçons, eux, apprennent calcul et histoire.

La loi Falloux (1850) : Enfin, un progrès : les communes de 800+ habitants doivent avoir une école de filles. Mais l’Église contrôle 60% des établissements, imposant une éducation genrée.

Résistance et espoirs : Des voix s’élèvent, comme celle de Jeanne Deroin, qui ouvre une école mixte en 1848. Elle sera fermée pour « désordre moral ».

En 1860, seulement 45% des filles savent signer leur nom de mariée, contre 75% des garçons.

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