Camille Sée et les lycées de jeunes filles, une égalité trompeuse ?
Une avancée symbolique : La loi Camille Sée crée 36 lycées publics pour filles. Enfin, l’État reconnaît leur droit à l’enseignement secondaire ! Mais le programme est appauvri : pas de latin, pas de philosophie, juste des « rudiments de sciences ».
Le modèle de la « femme accomplie » : On y enseigne la tenue de maison, la broderie, et la « morale républicaine ». Les cours de sciences évitent soigneusement les théories darwiniennes, jugées trop subversives.
Les limites du système : Sans baccalauréat, les diplômées ne peuvent entrer à l’université. Il faudra des militantes comme Marie Curie (première femme nobélisée) pour briser ces barrières.
Anecdote : En 1882, la laïcisation des écoles par Jules Ferry permet aux filles d’échapper à l’emprise religieuse… mais renforce les stéréotypes de genre via les manuels scolaires.
« On nous apprend à être des épouses, pas des savantes. »
Lettre d’une lycéenne anonyme, 1885.
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